La Société des Professeurs de Philosophie (SO.P.PHI)

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Audiences au Ministère de l'Education Nationale

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mercredi, mars 3 2021

Audience de la SO.P.PHI à la DGESCO : le baccalauréat 2021

Vignette 3La Société des Professeurs de Philosophie a été reçue en audience à la DGESCO le 2 mars 2021. Cette réunion de travail, présidée par Madame PRADEILLES-DUVAL, Cheffe de service de l’instruction publique et de l’action pédagogique, s’est tenue par visioconférence.

La SO.P.PHI était représentée par Monsieur FREY, président de l’association, et Monsieur PIGEARD DE GURBERT, membre du CA. L’APPEP et l’ACIREPH étaient également représentées. Monsieur BURBAGE, Doyen du groupe philosophie de l’inspection générale, était présent à cette réunion.

Le compte rendu de cette audience est ici :

- Sur notre site.

- En version à télécharger : DGESCO - 2 mars 2021

mercredi, juillet 8 2020

Audience au CSP : le bilan de la mise en œuvre des nouveaux programmes (6 juillet 2020)

Vignette 1La SO.P.PHI a été reçue en audience au ministère de l’éducation nationale le 6 juillet 2020 par Madame Souâd AYADA, Présidente du Conseil Supérieur des Programmes. Cette audience aura été l’occasion d’un bilan de la mise en œuvre des nouveaux programmes et d’un échange sur les perspectives pour l’année scolaire 2020/2021. Jean-Marie FREY a exposé l’analyse de la SO.P.PHI.

L’analyse de la SO.P.PHI

lundi, juin 24 2019

Audience de la SO.P.PHI à la DGESCO : l'épreuve de philosophie au baccalauréat

Vignette 1Lors de l'audience du 20 juin à la DGESCO, la Société des Professeurs de Philosophie a été interrogée sur une évolution possible des épreuves de philosophie au baccalauréat. Ces épreuves doivent être définies au 15 juillet. La SO.P.PHI a donc fait parvenir à la DGESCO une synthèse des propositions transmises au CSP en décembre 2018.

Les propositions de la SO.P.PHI concernant l'épreuve de philosophie

jeudi, juin 20 2019

Les nouveaux programmes de philosophie: audience de la SO.P.PHI à la DGESCO (20 juin 2019)

L’académie de PlatonLe 20 juin 2019, la SO.P.PHI a été reçue en audience à la DGESCO. Étaient présents, pour la DGESCO, Monsieur Jean-Marc HUART, Directeur général, Madame Muriel GRÉBERT, chargée d’études au bureau des contenus d’enseignement et des ressources pédagogiques, et Monsieur David MULLER, chef du bureau des contenus d’enseignement et des ressources pédagogiques ; pour la SO.P.PHI, Monsieur Jean-Marie FREY (Président de la SO.P.PHI) et Madame Anne-Bérangère POIREY (régionale de la SO.P.PHI, Académie de Nantes).

Le compte rendu de cette audience

Audience de la SO.P.PHI à la DGESCO

vendredi, mars 22 2019

Le programme de philosophie : la proposition du Groupe d’experts (audience du 20 mars 2019 au CSP)

L’académie de PlatonLors de l’audience du 20 mars 2019 au Conseil Supérieur des Programmes, à la demande de Madame Souâd Ayada, présidente du CSP, les copilotes du Groupe d’experts en charge du programme de philosophie, Monsieur Frank BURBAGE (Doyen du Groupe philosophie de l’Inspection Générale), et Monsieur Pierre GUENENCIA (Professeur émérite de philosophie à l’Université de Dijon), ont présenté l’état de leurs propositions. La SO.P.PHI était représentée par Monsieur Jean-Marie FREY (président) et Monsieur François MORICEAU (vice-président).

Le texte que nous publions reprend seulement les éléments essentiels de cette présentation, tels que nous les avons pris en note (ce n’est pas un verbatim). Il n’est donc pas autre chose qu’un compte rendu. Il ne s’agit en aucune manière d’une analyse de la SO.P.PHI.

Le Bureau de l’association recevra les analyses des membres de l’association jusqu’au 28 mars. La position de la SO.P.PHI ne sera rendue publique qu’après cette consultation.

La proposition de programme de philosophie du Groupe d'experts

dimanche, mars 17 2019

Le programme de la spécialité «Humanités, littérature et philosophie» : audience au Conseil Supérieur des Programmes (15 mars 2019)

Vignette 1Le vendredi 15 mars 2019, la SO.P.PHI a été reçue en audience au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. Étaient présents, Madame Souâd AYADA, Présidente du CSP, Monsieur Pierre GUENANCIA, Monsieur Denis KAMBOUCHNER et Monsieur Arnaud ZUCKER, copilotes du Groupe chargé de l’élaboration du programme de la spécialité HLP, diverses associations de professeurs de lettres et de philosophie, et divers syndicats. La SO.P.PHI était représentée par Monsieur Jean-Marie FREY, Président, et Monsieur Marc FAUGIER, membre de la Régionale de l’Académie de Nantes.

Les copilotes du groupe d’experts ont précisé que le programme de la spécialité HLP est un programme de thèmes et d’objets communs aux lettres et à la philosophie, que son ancrage qui est historique n’est pas limitatif dans la manière de le traiter par les professeurs qui seront libres de choisir les textes qu’ils jugeront utiles à son traitement, et qu’il reste à achever le programme de terminale. Ils ont précisé également que les épreuves consisteront en deux questions, l’une à "teneur" littéraire, l’autre à "teneur" philosophique, portant sur un texte choisi en fonction des périodes de références, que la correction des deux questions reviendra respectivement à un professeur de littérature et à un professeur de philosophie, mais que la nature même de ces épreuves n’est pas encore définitivement arrêtée puisque, sur ce point, la DGESCO aura son mot à dire.

Pendant les échanges qui ont eu lieu, la SO.P.PHI a rappelé sa position à l’égard de la spécialité HLP : 1) elle n’a pas demandé cette spécialité. 2) Elle a soutenu le programme publié pour une raison qui est essentielle à ses yeux : ce programme entérine le maintien d’un enseignement élémentaire de la philosophie en classe terminale en écartant toute référence à des notions, en proposant des thèmes avec un ancrage historique et une bibliographie indicative commune aux professeurs de lettres et aux professeurs de philosophie. La SO.P.PHI a donc également apporté son soutien aux recommandations de l'IGEN. 3) Elle sera attentive à ce que les épreuves de la spécialité HLP ne se confondent en aucune manière avec les sujets d'examen de philosophie du tronc commun, sujets qui ne pourront s’écarter de la dissertation, sous la forme d’une question élémentaire, et de l’explication philosophique d’un texte court et également élémentaire.

Le calendrier (indicatif) de la réforme :

- Le groupe chargé du programme pour la spécialité HLP rendra au CSP sa proposition pour la terminale le 6 mai 2019 au plus tard.
- Les consultations organisées par la DGESCO débuteront le 6 juin.
- Le CSE sera consulté sur le programme vers le 10 ou 11 juillet.
- La publication officielle du programme de la Spécialité HLP pour la terminale interviendra au dernier BO de juillet.

Les recommandations de l’IGEN :

Le texte de l'IGEN

L'analyse de la SO.P.PHI

vendredi, décembre 14 2018

Audience à la DGESCO (suite) : le programme de la spécialité HLP modifié

Platon_Aristote.jpgLors de l’audience du 21 novembre 2018 à la DGESCO, la Société des Professeurs de Philosophie a demandé que le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » élaboré par le Conseil supérieur de l’éducation ne soit pas altéré au nom d’une « articulation » illusoire avec l’enseignement de la philosophie de la classe terminale. Elle a également souhaité que la parité dans la répartition des heures d’enseignement entre les professeurs de littérature et les professeurs de philosophie soit prescrite dans les textes sans aucune ambiguïté.

À la demande de la DGESCO, le programme rédigé par le CSP a été modifié. En l’état, le texte qui va être présenté au Conseil supérieur de l'éducation convient parfaitement. Il s’agit bien d’un programme de thèmes, et non de notions. Et le texte précise que « cet enseignement (…), en terminale comme en première, doit être assuré à parité sur l’ensemble du cycle ».

Le programme de la spécialité HLP modifié

vendredi, novembre 23 2018

La spécialité « Humanités, littérature et philosophie » : audience de la SO.P.PHI à la DGESCO (21 novembre 2018)

L’académie de PlatonLe 21 novembre 2018, la SO.P.PHI a été reçue en audience à la DGESCO. Étaient présents, pour la DGESCO, Monsieur David MULLER (Bureau des contenus d’enseignement et des ressources pédagogiques) et Madame Audrey LECOEUR (Chargée de mission au cabinet du DGESCO), pour la SO.P.PHI, Monsieur Jean-Marie FREY (Président de la SO.P.PHI) et Madame Marlène AUMAND (membre du Bureau de la SO.P.PHI).

Lors de cette audience, la SO.P.PHI a rappelé sa position concernant le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ».

Devant la commission MATHIOT, la Société des Professeurs de Philosophie avait demandé un tronc commun de quatre heures en terminale et un approfondissement de trois heures en terminale également. La réforme a retenu le premier point. Mais elle a introduit une spécialité sur deux années. Il faut alors en tirer une conséquence nécessaire.

1) Parce l’enseignement de la philosophie est élémentaire et qu’il ne sera donc proposé que sur la seule année de terminale, 2) puisque seuls quelques élèves choisiront la spécialité HLP en première alors que tous les élèves suivront l’enseignement du tronc commun de philosophie en terminale, et enfin 3) parce que la spécialité HLP sera enseignée à la fois par un professeur de littérature et un professeur de philosophie, il faut nécessairement renoncer à toute « articulation » entre cette spécialité et le tronc commun de philosophie.

Pour cette raison, le programme qui nous est proposé nous semble parfaitement adapté. Il s’agit en effet d’un programme de thèmes organisés selon des grandes périodes historiques, et non d’un programme de notions. En d’autres termes, il s’agit d’un programme de culture générale et non de philosophie. La SO.P.PHI demande donc que l’on ne modifie pas le programme HLP élaboré par le groupe du CSP au nom d’une « articulation » illusoire avec l’enseignement de la philosophie de la classe terminale.

Elle déplore toutefois que le calendrier de la réforme ait pour conséquence que les épreuves de la spécialité HLP et que son programme en terminale ne soient pas encore déterminés. Cela ne facilite pas le travail des professeurs qui, dans les établissements, vont devoir s’adresser aux élèves de seconde pour préparer la rentrée 2019. Enfin, elle demande que la parité dans la répartition des heures d’enseignement entre les professeurs de littérature et les professeurs de philosophie soit prescrite dans les textes sans aucune ambiguïté.

Le programme proposé étant de nature à permettre une distinction claire entre la spécialité et l’enseignement de la philosophie, la liste des thèmes retenus n’a pas été discutée. De même, une question posée sur les programmes des autres disciplines n’a pas donné lieu à une prise de position de la SO.P.PHI.

Au terme de cette audience nous remercions vivement Monsieur MULLER et Madame LECOEUR pour l’attention qu’ils ont accordée à notre analyse.

Le programme HLP

dimanche, octobre 7 2018

Le programme de la spécialité «Humanités, littérature et philosophie» : audience devant le Conseil Supérieur des Programmes (5 octobre 2018)

Vignette 1Le vendredi 5 octobre 2018, la Société des Professeurs de Philosophie a été entendue au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. « Main dans la main », comme à leur habitude dorénavant, l’APPEP et l’ACIREPH ont refusé de participer à cette audience.

Le président de la SO.P.PHI, Jean-Marie FREY, et son vice-président François MORICEAU ont pris connaissance du calendrier de la réforme présenté par Madame Souâd AYADA, présidente du CSP, et de l’état du projet de programme pour la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » élaboré par le groupe d’experts. Il ont rappelé la position de la Société des Professeurs de Philosophie et leurs propositions à l’égard de ce programme.

Le compte rendu de cette audience, suivi de la liste des thèmes retenus par le groupe d'experts : audience du 5 octobre devant le CSP

mardi, mars 20 2018

Réforme du baccalauréat : réunion de travail au ministère de l'éducation nationale (20 mars 2018)

PlatonLe 20 mars 2018, à la demande de Mme Isabelle BOURHIS, membre du cabinet du Ministre de l’éducation nationale, s’est tenue une réunion ayant pour objet le baccalauréat et l’organisation du lycée. Étaient présents, Jean-Marie FREY, président de la SO.P.PHI, Nicolas FRANCK, président de l’APPEP, une représentante de l’ACIREPH, et un représentant de la DGESCO.

À cette occasion, les trois associations ont rappelé leur position concernant la place de la philosophie dans le cadre de la réforme du baccalauréat qui est engagée.

Cette audience a confirmé que les propositions de la SO.P.PHI sont très bien accueillies par le cabinet du Ministre (importance du tronc commun sur la base d’un programme de notions et d’une exigence d’élémentarité, distinction entre le programme de notions pour le tronc commun et un programme de thèmes pour la spécialité, spécificité de l’épreuve de philosophie et épreuve commune pour la spécialité corrigée par un professeur de lettres ou bien un professeur de philosophie). Certes, la demande d’une parité dans les heures distribuées aux lettres et à la philosophie, et d’un coefficient de 10% accordé à la philosophie pourrait bien ne pas être suivie. Nous nous dirigeons certainement vers une présence effective du professeur de philosophie dans la spécialité, mais sans que cette présence soit nécessairement de cinq heures sur les deux années, et vers un coefficient de 8%. Mais pour le reste, qui est à ses yeux essentiel, la SO.P.PHI est en phase avec la réforme engagée. Quatre heures de philosophie pour tous les élèves de la voie générale, en terminale et sur une année, et donc dans le cadre d’un enseignement élémentaire sur la base d’un programme de notions, et avec une épreuve commune sous la forme d’une question ou de l’explication d’un texte court, là est l’unique objet de notre association, et nous sommes peut-être en passe d’obtenir ce que nous demandons depuis maintenant dix ans d’engagement et de réflexion sur la nature de notre métier.

Or cette audience a révélé que les positions publiques de l’APPEP créent la confusion et qu’elles présentent un grand risque, avant les réunions du CSE du 21 mars et du 12 avril, au regard de la reconnaissance accordée par le ministère à l’importance de la philosophie dans le baccalauréat qui se dessine.

En affirmant publiquement que la réforme menace la philosophie, en continuant de défendre la série L, en entretenant la confusion entre le tronc commun de quatre heures et la spécialité, l’APPEP (par la voix de son président) rend les professeurs de philosophie inaudibles pour ceux qui décident de la mise en œuvre de la réforme. Dès le lendemain de son audition devant le CSP, la SO.P.PHI a proposé à l’APPEP et à l’ACIREPH une rencontre ayant pour objet la possibilité de rechercher un accord sur la question des programmes. À ce jour, elle n’a reçu aucune réponse, et, plus grave encore, le président de l’APPEP a déclaré lors de cette réunion au cabinet du Ministre qu’aucun accord n’était a priori envisageable ! Une telle déclaration a fait sursauter l’auditoire ! Mais où va l’APPEP ? Prendra-t-elle le risque d’affaiblir durablement la parole des professeurs de philosophie en s’enfermant dans une attitude discriminatoire qui est incompréhensible pour tous ceux qui n’ont pour seule préoccupation qu’un authentique enseignement de la philosophie au lycée ?

Ce qui se décide en ce moment est essentiel : nous sommes à la croisée des chemins. Il ne s’agit pas de telle ou telle posture de telle ou telle association. Le président de la SO.P.PHI va donc faire parvenir aux responsables de l’APPEP (et à l’ACIREPH) une nouvelle proposition de rencontre. Nous verrons bien ce qu’il en sera. Mais il faudra que chacun se souvienne des prises de position des uns et des autres au moment où s’est joué pour longtemps la place de la philosophie dans les lycées de la République !

dimanche, mars 18 2018

Les programmes de philosophie au lycée : audition du 13 mars 2018 devant le CSP (2)

Platon_Aristote.jpgLe Bureau de la SO.P.PHI publie ses propositions concernant, d'une part, les programmes de philosophie de la voie générale et de la voie technologique, et, d'autre part, le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ». Il a proposé à l'APPEP et à l'ACIREPH une rencontre dont l'objet serait la possibilité de rechercher un accord sur la question des programmes qui est essentielle au regard de la nature du métier de professeur de philosophie dans les lycées de la République.

Son analyse et ses propositions sont ici

mercredi, mars 14 2018

Les programmes de philosophie au lycée : audition du 13 mars 2018 devant le CSP (1)

L’académie de PlatonLe mardi 13 mars 2018, la SO.P.PHI a été entendue au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. Son président, Jean-Marie FREY, et le représentant de la régionale de Limoges, Guillaume PIGEARD DE GURBERT, ont rappelé quelle est la position la Société des Professeurs de Philosophie : le programme de philosophie dans les lycées de la République ne peut être qu’un programme composé d’une liste de notions, étudiées notamment dans le cadre de l’étude suivie d’une œuvre philosophique, et d’une liste d’auteurs ; l’enseignement de la philosophie au lycée est nécessairement élémentaire ; et les formes de discours écrit les plus appropriées pour évaluer le travail des élèves en philosophie sont la dissertation et l'explication de texte.

Le Bureau de la SO.P.PHI va publier très prochainement le compte rendu de cette audition avec ses propositions concernant, d'une part, les programmes de philosophie de la voie générale et de la voie technologique, et, d'autre part, le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ».

mardi, décembre 5 2017

Réforme du baccalauréat : audition du 5 décembre 2017 devant la commission Mathiot

Vignette 1La SO.P.PHI a été entendue par la Commision Mathiot ce 5 décembre. Étaient présents, M. Mathiot, Président de la Commission, Mme Ayada, (IGEN Groupe de Philosophie - Présidente du Conseil Supérieur des programmes), M. Ginsburger (DGESCO), M. Kesler (IGAEN). Pour la SO.P.PHI : M. Frey (Président), M. Moriceau (Trésorier), M. Pigeard de Gurbert (Régionale de l’Académie de Limoges).

La Société des Professeurs de Philosophie a défendu ses positions concernant la place de la Philosophie dans le lycée français, et la nature de son enseignement qui, par son élémentarité s'adresse à tous les élèves sans distinction de séries.

La lettre de mission de la Commission

La contribution de la SO.P.PHI est ici.

mercredi, octobre 11 2017

Audience auprès du groupe de philosophie de l’Inspection Générale : 27 septembre 2017

Platon_Aristote.jpgÉtaient présents : pour l’Inspection Générale : Madame le Doyen, Souâd AYADA, Madame l’inspectrice générale, Brigitte SITBON et Monsieur l’inspecteur général, Frank BURBAGE ; Monsieur Jean-Marie FREY, président de la SO.P.PHI.

Madame le Doyen, Souâd AYADA et l’ensemble du groupe de philosophie ont accordé cette audience à la Société des Professeurs de Philosophie, audience ayant pour objet principal la réforme de l’épreuve du baccalauréat dans la série des sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration. Au cours d’un échange très ouvert avec les membres du groupe de philosophie j'ai présenté l’analyse de la SO.P.PHI concernant cette réforme. Ont également été abordés les questions portant sur l'évolution prévisible du baccalauréat, la place de la philosophie au lycée, et la disparition un temps envisagée du CAPES interne pour la prochaine session.

Jean-Marie FREY (président de la SO.P.PHI)

Le compte rendu de cette audience est ici.

dimanche, janvier 22 2017

Dédoublements dans la voie technologique (suite)

L’académie de PlatonEn 2014, la SO.P.PHI a participé à la délégation qui a été reçue au ministère de l’Éducation Nationale à trois reprises pour réclamer le rétablissement du dédoublement d’une heure en philosophie dans toutes les séries technologiques.

À cette occasion, elle a rappelé ce qui fait la spécificité de l’enseignement de la philosophie au lycée, dans le secondaire : son caractère élémentaire qui permet aux plus défavorisés d'accéder à une culture véritable.

En 2015, la ministre a fait parvenir une lettre à tous les recteurs pour leur demander de veiller à ce que la question du dédoublement des classes de philosophie dans la voie technologique soit prise en considération.

Aujourd’hui, la SO.P.PHI a donné son accord pour revenir sur cette question par le moyen de courriers adressés à la ministre, aux recteurs et à nos collègues. Il s’agit à présent de réclamer que soit donnée une force juridique à la démarche initiée en 2015.

Les trois lettres sont ici : Lettre à la Ministre janvier 2017 Lettre aux recteurs janvier 2017 Lettre des professeurs

La lettre de cadrage de 2015 : Dedoublement.pdf

vendredi, juillet 3 2015

Appel des universitaires pour la défense de la philosophie dans le secondaire : audience au ministère du 3 juillet 2015

Platon_Aristote.jpgL'appel des universitaires pour la défense de l'enseignement de la philosophie a été remis le 3 juillet 2015 au ministère de l'Éducation Nationale par une délégation composée des représentants des associations professionnelles APPEP, SO.P.PHI, des organisations syndicales CGT Educ'action, SNALC, SNES-FSU, SN-FO-LC et SUD Education, et de deux délégués issus des assemblées générales de professeurs qui ont manifesté ce jour devant le ministère. Lors de cette audience, Jean-Marie Frey a rappelé la position de la SO.P.PHI :

« La SO.P.PHI soutient l'appel des universitaires pour la défense de l'enseignement de la philosophie dans le secondaire parce qu'elle souscrit pleinement à la demande de "restauration des conditions d'un enseignement ambitieux de la philosophie au lycée".

À ses yeux, la place occupée par la philosophie au lycée est singulière. Les programmes donnent pour objectif à son enseignement de "favoriser l'accès de chaque élève à l'exercice réfléchi du jugement". Cette finalité est, à l'évidence, la plus noble qui soit dans l'École de la République, puisqu'elle participe à la formation de citoyens vraiment autonomes. Cet enseignement qui n'est dispensé que dans les classes terminales est une initiation. Il possède donc un caractère d'élémentarité qui le rend accessible aux élèves qui sont les plus démunis parce qu'ils ne bénéficient pas des "complicités culturelles" dont jouissent les plus favorisés. C'est la raison pour laquelle la SO.P.PHI s'est engagée résolument pour le rétablissement du dédoublement dans la voie technologique.

Parce qu'elle tient à l'existence d'un authentique enseignement de la philosophie offert au plus grand nombre, la SO.P.PHI est également profondément attachée au principe d'un programme de notions qui, à l'instar des programmes en vigueur, est constitué de champs de problèmes, à l'exclusion de toute visée encyclopédique. Et elle considère que l'enseignement de la philosophie dans le secondaire ne peut être sanctionné que par un examen national qui soit parfaitement en phase avec ses programmes, c'est-à-dire invitant seulement les élèves à poser et à instruire un problème. En effet, les exercices de la dissertation et de l'explication philosophique d'un texte excluent une évaluation portant sur une culture qui est hors de portée des plus fragiles.

La SO.P.PHI rappelle donc que promouvoir un enseignement ambitieux de la philosophie au lycée, c'est travailler à la fois à la liberté et à l'égalité au cœur de la République. Cela mérite bien d'être pris en considération ! »

Lien utile : Appel_des_universitaires_.pdf

mercredi, novembre 5 2014

Dédoublements dans la voie technologique: audience au ministère du 3 novembre 2014

L’académie de PlatonLa délégation composée des représentants des associations professionnelles ACIREPh, APPEP, SO.P.PHI, et des organisations syndicales CGT Educ'action, SNALC, SNES-FSU, SN-FO-LC et SUD Education, a été reçue au ministère de l’Éducation Nationale le 3 novembre 2014. Cette troisième audience n'a pas été vaine ! La ministre fera parvenir une lettre à tous les recteurs pour leur demander de veiller à ce que, pour la rentrée 2015, la question du dédoublement des classes de philosophie dans la voie technologique soit prise en considération. Tous les proviseurs seront informés de cette consigne, et les collègues pourront donc l'invoquer dans les établissements. Cette lettre, qui sera publique, n'aura évidemment pas la valeur juridique d'un texte. Mais elle constitue une avancée certaine.

Lors de cette audience, le président de la SO.P.PHI a rappelé que le dédoublement dans la voie technologique est un moyen de lutter contre l'inégalité. Que soit reconnue la spécificité de la philosophie, matière d'examen qui n'est enseignée qu'en terminale, ce n'est pas lui accorder un privilège au détriment des autres disciplines. C'est seulement reconnaître que l'enseignement de la philosophie au lycée, dans le secondaire, revêt un caractère d'élémentarité qui permet aux plus défavorisés d'accéder à une culture véritable.

Ce succès est une étape très importante en vue des discussions qui s'annoncent. Le directeur adjoint du cabinet a évoqué le retour prochain du débat sur la réforme des épreuves de philosophie des bacs technologiques. Une chose est assurée : la SO.P.PHI fera des propositions lorsque sera abordée cette question qui met en jeu la nature même de notre métier.

Le communiqué de la délégation

Lien utile :

Un article du ''Café Pédagogique''

mardi, octobre 28 2014

Dédoublements dans la voie technologique: audience au ministère du 2 juillet 2014

PlatonLa lettre au Ministre qui a fait suite à l'audience du 6 février n’a pas été sans effet. Le 2 juillet, le ministère a accordé une nouvelle audience aux associations et syndicats signataires ainsi qu’à un représentant de l’assemblée générale des professeurs de philosophie de l’académie de Créteil. Monsieur le directeur adjoint de cabinet du ministre a entendu chacun. La SO.P.PHI a fait entendre sa voix. Elle a rappelé que le rétablissement des dédoublements dans la voie technologique est une exigence républicaine puisqu’il s’agit de prendre en considération les plus fragiles, et de reconnaître qu’un authentique enseignement de la philosophie fait vraiment partie de leur formation. Une autre audience devrait avoir lieu en octobre.

Cette nouvelle étape confirme la place que la SO.P.PHI occupe désormais dans les débats qui portent sur la place de la philosophie dans les lycées de la République.

Jean-Marie Frey, Président de la SO.P.PHI

Liens utiles :

Lettre au ministre (juin 2014) et Communiqué du 2 Juillet 2014

(Publié le 03/07/2014)

Dédoublements dans la voie technologique: audience au ministère du 6 février 2014

Platon_Aristote.jpgUne délégation, composée des représentants des associations professionnelles ACIREPh, APPEP, SO.P.PHI, et des organisations syndicales CGT Educ'action, SNALC, SNES-FSU, SN-FO-LC et SUD Education, a été reçue le 6 février 2014 en audience au ministère de l'Éducation Nationale par des représentants du cabinet du ministre et de la direction générale de l'enseignement scolaire. Cette délégation a réclamé le rétablissement du dédoublement d'une heure en philosophie (dans le cadre d'un horaire national) dans toutes les séries technologiques. Jean-Marie Frey, Président de la SO.P.PHI, a justifié cette demande en ces termes :

Attentive à ce que, dans l'école de la République, soit reconnue l'égale dignité des voies et des élèves, la SO.P.PHI est attachée à l'existence d'un authentique enseignement de la philosophie dans la voie technologique. Elle trouve donc légitime que les programmes et les épreuves d'examen soient de même nature dans cette voie et dans la voie générale.

Dans le même temps, les membres de la SO.P.PHI sont des professeurs qui connaissent bien les lycéens des classes technologiques. Ces élèves, évidemment, ne sont pas en eux-mêmes différents des autres. Toutefois, ils rencontrent, du fait de leur parcours, des difficultés qui ne doivent pas être négligées.

1- D'abord, toute culture s'acquiert dans une durée, et, dans la voie technologique, il n'y a qu'un petit nombre d'heures de cours de philosophie. Si la SO.P.PHI réclame qu'un nombre d'heures suffisant soit offert à tous au lycée, c'est, précisément, pour que soit institué un temps de formation permettant de combattre l'inégalité dont les plus fragiles sont les victimes.

2- Ensuite, les lycéens de la voie technologique rencontrent fréquemment des problèmes qui sont liés à la maîtrise de la langue. Pour cette raison, ils ont besoin d'un suivi individualisé. Comment, sans cela, envisager une évaluation sérieuse et continue des compétences et des savoirs qu'ils doivent acquérir ? Et comment le professeur évaluera-t-il l'efficacité de son enseignement, s'il ne dispose pas du cadre favorable à un échange personnalisé avec ses élèves ?

Les dédoublements dans la voie technologique sont donc un moyen de lutter contre l'inégalité. Ils sont une exigence républicaine. C'est la place même d'une véritable initiation à la philosophie dans l'école de la République qui est en question. Car cet enseignement, par l'élémentarité qu'exigent les programmes de philosophie, s'oppose radicalement aux complicités culturelles dont pâtissent les plus démunis !

C'est au nom de sa conviction républicaine que la Société des Professeurs de Philosophie demande avec force le rétablissement des dédoublements dans la voie technologique. Elle rappelle que c'est l'honneur de l'école de la République que de prendre en considération les plus fragiles. À ses yeux, il n'est pas question d'un avantage qui devrait être accordé aux professeurs de philosophie. Il s'agit de reconnaître que la philosophie fait vraiment partie de la formation des lycéens qui sont engagés dans la voie technologique, et que ces élèves méritent qu'on reconnaisse leurs difficultés afin qu'ils puissent révéler leur talent.

Liens utiles :

Demande d'audience au MEN et Communiqué du 6 février 2014

(Publié le 09/02/2014)