Vignette 1Avec la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat dans sa globalité, la Société des Professeurs de Philosophie constate que les épreuves de spécialité en mars et le trop faible coefficient de l’épreuve écrite de philosophie désorganisent le troisième trimestre, et fragilisent l’épreuve de philosophie.

Au moment où le ministre de l’éducation nationale lance une mission pour envisager des « pistes d'amélioration des fins d'année scolaires », la SO.P.PHI demande donc deux points d’ajustement qui permettraient de remédier immédiatement aux dysfonctionnements induits par la réforme et de conforter la place de la philosophie dans l’École de la République :

1 – Reporter les épreuves de spécialités en juin, après l'écrit de philosophie début juin. En effet, une simple rétention des notes ne saurait suffire, tant les élèves sont capables de mesurer, dans la plupart des disciplines, le succès ou l’insuccès de leurs productions.

2 – Attribuer à la philosophie, discipline enseignée une année avec un programme national, un coefficient supérieur à 8% et, en tous les cas, supérieur à celui du « Grand oral ». Un tel ajustement enverrait un signe institutionnel aux élèves sur l’importance de rester au travail jusqu’au terme du troisième trimestre.