Certains responsables de l’APPEP s’offusquent que leur position soit critiquée par la SO.P.PHI. Ils l’accusent d’approximation, et même de malhonnêteté. Que n’ont-ils des mots aussi durs à l’égard de la réforme des épreuves du baccalauréat dans la voie technologique ! Sont-ils émus de se voir rapprochés de l’ACIREPH ? En tous les cas, leur voix sonne faux. Ils n’ont pas fait tant de manières lorsqu’ils ont participé à une réunion de travail organisée par la DGESCO au mois de mars pour évoquer la question de la réforme aux côtés de la seule ACIREPH. Ils saluaient alors le « caractère constructif des échanges qui ont eu lieu à cette occasion ». Mais peu importe. La rancune n’est pas le moteur de l’action de la SO.P.PHI. Cette polémique est déjà derrière elle. Elle ne se laissera pas détourner de l’essentiel. Aussi, elle travaille à l’analyse des sujets 0, qu’elle rendra publique prochainement. La seule chose qui compte, à ses yeux, c’est de défendre la place de la philosophie dans les lycées de la République. Et on pourra compter sur elle lorsqu'il faudra favoriser l’union de toutes les associations pour défendre cette place au moment de la "grande" réforme annoncée du baccalauréat et du lycée.

Le bureau de la SO.P.PHI