La Société des Professeurs de Philosophie (SO.P.PHI)

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Communiqués de la SO.P.PHI

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lundi, novembre 23 2020

Communiqué de la SO.P.PHI : la place de la philosophie au lycée dans la voie technologique

La SO.P.PHI est attachée à la place occupée au lycée par la philosophie dans la voie technologique. Elle considère que les difficultés rencontrées par de nombreux lycéens dans cette voie impliquent, à la fois, le respect de l’élémentarité dans l’enseignement comme dans les épreuves du baccalauréat qui lui sont solidaires, et un travail en classe avec un effectif réduit. Ces deux conditions sont nécessaires à la réussite de tous les élèves, sans exception, et à la reconnaissance de l’égale dignité des voies de formation dans l’École de la République.

La SO.P.PHI s’inquiète donc d’un projet de sujet-texte pour le baccalauréat qui, en n’étant pas en phase avec le programme, mettrait les élèves les plus fragiles en grande difficulté. Et elle rappelle ici sa demande d’un dédoublement des classes de philosophie dans la voie technologique.

Les textes d’accompagnement des programmes et les sujets zéro pour la voie technologique : l’analyse de la SO.P.PHI

samedi, octobre 17 2020

Assassinat de Monsieur Samuel Paty, Professeur au collège du Bois-d’Aulne : communiqué de la SO.P.PHI

Au moment où le fanatisme frappe l’École de la République, les membres de la Société des Professeurs de Philosophie adressent tout leur soutien et leurs condoléances à la famille de Monsieur Paty, à tous ses proches, ainsi qu’aux membres de la communauté éducative du collège du Bois-d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine.

La Société des Professeurs de Philosophie affirme sa solidarité à l’égard des professeurs d’Histoire et de Géographie qui sont, aujourd’hui, particulièrement touchés parce que leur enseignement est au cœur de la transmission des valeurs de la République.

La Société des Professeurs de Philosophie exprime avec force son attachement indéfectible à une École authentiquement républicaine qui promeut, auprès de tous les élèves, et sans aucune exception, la liberté d’expression et la laïcité qui lui est indissociable.

samedi, juin 27 2020

Communiqué : démission du jury du CAPES interne et du CAER de philosophie

L’académie de PlatonLa SO.P.PHI apporte un soutien sans réserve à la décision des membres du jury du CAPES interne et du CAER de philosophie de démissionner collectivement pour protester contre la décision du ministère de supprimer purement et simplement l’oral d’admission du concours. Cette épreuve est essentielle ! Elle seule permet d’apprécier, en dernière instance, l’aptitude des candidats à enseigner la philosophie, c’est-à-dire à élaborer et à instruire un problème philosophique, par la parole, avec les élèves. Supprimer cet oral, c’est prendre le risque de recruter, pour une carrière entière, des professeurs qui n’auraient pas cette aptitude, et d’écarter, au contraire, des candidats qui la possèderaient. À l’évidence, une telle suppression pourraient dégrader, pour une part, l’enseignement de la philosophie dans l’École de la République au détriment des lycéens. La SO.P.PHI pose donc une question, ici : au moment d’un « déconfinement » qui se généralise, pourquoi le ministère abandonne-t-il une épreuve aussi décisive, annoncée d’abord comme reportée en septembre ?

 

dimanche, février 16 2020

Alerte sur l'avenir de l'enseignement de la philosophie dans la voie technologique

Vignette 1 Aux yeux de la SO.P.PHI, la place de la philosophie dans la voie technologique est essentielle puisque l’élémentarité qu’elle exige constitue le socle de tout enseignement authentiquement philosophique dans les lycées de la République. Depuis 2014, et dans une démarche d'unité intersyndicale et interassociative, elle a donc participé à toutes les audiences au ministère et cosigné tous les textes réclamant le rétablissement du dédoublement d’une heure de cours dans les classes de la voie technologique. Aujourd’hui, elle s’inscrit dans la même démarche d’unité pour alerter le ministère sur l’avenir de l’enseignement de la philosophie dans une voie qui mériterait d’être enfin vraiment prise en considération.

Alerte sur l’enseignement de la philosophie dans la voie technologique

lundi, décembre 9 2019

Réforme du CAPES de philosophie : communiqué de la SO.P.PHI

La SO.P.PHI exprime sa consternation à l’égard du projet de réforme du CAPES de philosophie. Il est question de limiter le travail proprement philosophique des candidats à une seule épreuve écrite sur deux, et à une seule épreuve orale sur deux. Les autres épreuves seraient d’une autre nature : la présentation d’une séquence d’enseignement à l’écrit, et une épreuve principalement orientée vers la déontologie à l’oral.

Ceux qui envisagent de modifier les épreuves du CAPES devraient avoir à l’esprit ce que sont les programmes de philosophie des classes terminales. Car ces programmes déterminent très précisément la nature du métier de professeur de philosophie !

Les programmes de philosophie, aussi bien dans la voie générale que dans la voie technologique, sont constitués de notions, c’est-à-dire de champs de problèmes, et d’une liste d’auteurs. Ce que doit donc démontrer tout candidat au CAPES de philosophie ? Une chose essentielle : sa capacité à poser un problème et à instruire ce problème d’une façon élémentaire afin que tous les élèves, même les plus fragiles, puissent acquérir une culture philosophique initiale. Les exercices permettant au jury du concours d’évaluer cette compétence professionnelle ? À l’écrit : la dissertation et l’explication de texte. À l’oral : l’élaboration de leçons à partir d’une question, d’une notion, d’un couple de notions, ou d’un texte. Toute autre épreuve ne serait que poudre aux yeux et faux-semblant. Et le temps consacré à sa préparation ne serait qu’égarement à l’égard d’une authentique formation des professeurs de philosophie dans l’École de la République !

mardi, octobre 22 2019

Communiqué : la réforme des épreuves de philosophie au baccalauréat

La SO.P.PHI a pris acte du fait que la réforme des épreuves du baccalauréat concernant la philosophie se fera sans aucune consultation des associations, contrairement à ce qui avait été prévu initialement.

Elle constate que cette réforme suscite de grandes inquiétudes comme l’attestent les questions qui lui sont posées par la profession, et les vives réserves exprimées par les trois associations de professeurs de philosophie (APPEP, SO.P.PHI, ACIREPH).

Après la publication des programmes, il lui paraît donc nécessaire que les professeurs de philosophie soient consultés sur cette réforme qui engage leur enseignement. La préparation des lycéens à l'examen en constitue en effet un aspect essentiel.

Elle considère que l’épreuve, dans la voie technologique, doit être améliorée afin de prendre en considération les difficultés rencontrées par les élèves, mais que cela ne peut se faire sans une consultation des professeurs, et alors que l’on n’a jamais publié une évaluation de la réforme des sujets dans la série STHR.

jeudi, octobre 10 2019

Communiqué : les épreuves de philosophie au baccalauréat

Des projets concernant les épreuves de philosophie au baccalauréat commencent à circuler : pour la voie générale, l’ajout d’une dissertation accompagnée d’un corpus de textes ; pour la voie technologique, deux sujets au lieu de trois actuellement : une dissertation « guidée », et un texte suivi de questions. On pensera ici aux épreuves de la série STHR (Sciences et Technologie de l’Hôtellerie et de la Restauration).

En ce qui concerne la voie générale, la proposition d’une dissertation accompagnée d’un corpus de textes est tout simplement incompréhensible. Une épreuve de cet acabit serait absurde. On ne demanderait évidemment pas aux élèves d’expliquer philosophiquement tous les textes du corpus, ce qui serait insensé dans le temps limité de l’épreuve. Il s’agirait donc d’inviter les élèves à comparer des thèses. À l’évidence, une telle épreuve entrerait en contradiction avec le programme de notions qui, précisément, écarte toute doxographie !

À présent, en ce qui concerne la voie technologique, la position de la SO.P.PHI est inchangée : elle refuse une extension des sujets de la série STHR à toute la voie technologique, parce qu’elle considère que ces sujets ne sont pas de nature à favoriser le libre exercice du jugement des élèves. Dans le même temps, elle est ouverte à la discussion, puisqu’elle a fait des propositions permettant d’envisager une évolution qui n’altèrerait aucunement le caractère philosophique de l’épreuve du baccalauréat dans la voie technologique.

samedi, août 3 2019

Disparition de Christiane Menasseyre, philosophe et républicaine

La disparition de Christiane Menasseyre qui fut doyenne de l’Inspection générale de philosophie après avoir brillamment enseigné la philosophie en terminale, puis en classes préparatoires aux grandes écoles et à l’Institut d’études politiques de Paris nous attriste tous. La SO.P.PHI rend hommage à celle qui fit tant pour qu’un authentique enseignement de la philosophie soit maintenu dans nos lycées. C’est une importante figure de la philosophie au service de la république qui vient de nous quitter. Nous pensons à elle et à ses proches.

Un très bel hommage lui est rendu par Jean-Paul Jouary : MORT DE CHRISTIANE MENASSEYRE, BELLE ÂME PHILOSOPHIQUE

jeudi, juillet 25 2019

Communiqué sur les programmes de philosophie publiés au BO

La Société des Professeurs de Philosophie a pris connaissance des programmes de philosophie des classes terminales de la voie générale et de la voie technologique publiés le 25 juillet 2019 au BO du ministère de l’éducation nationale. Elle constate, que le nombre des notions, comme elle le demandait, a été réduit (dix sept pour la voie générale et sept pour la voie technologique) ; que ces notions sont des « notions communes » ce qui assure le caractère initial et donc élémentaire de l’enseignement de la philosophie au lycée ; que les perspectives et les tableaux introduits ne déterminent pas arbitrairement l’examen des problèmes ; et enfin que l'explication de texte et la dissertation sont reconnues comme « les formes majeures de composition » sur lesquelles les apprentissages doivent reposer. La SO.P.PHI exprime donc sa pleine satisfaction à l’égard de ces programmes qui sont parfaitement en phase avec les exigences d’un authentique enseignement de la philosophie dans l’École de la République. Elle restera vigilante sur un point essentiel au regard de cet enseignement : que les épreuves de philosophie au baccalauréat ne viennent pas altérer les choses, par exemple en étendant à toute la voie technologique les actuels sujets de la série STHR.

Jean-Marie FREY
Président de la SO.P.PHI

Les programmes de philosophie

mardi, juillet 9 2019

Communiqué : un programme sans détermination arbitraire

La Société des Professeurs de Philosophie a pris connaissance du projet de programmes de philosophie qui a été envoyé hier aux membres du CSE. Ce projet est parfaitement en phase avec les exigences d’un authentique enseignement de la philosophie dans l’École de la République. Les notions retenues sont élémentaires, les perspectives introduites ne déterminent pas arbitrairement leur examen, et les tableaux proposés pas davantage. En effet, « les notions retenues le sont précisément parce qu'on ne saurait réduire d'avance leur examen à une dimension unique de l'expérience humaine ».

Un point est toutefois inquiétant : dans ce projet, la partie intitulée « La philosophie à l’examen du baccalauréat » et qui concluait les programmes proposés par le CSP à été supprimée. Pourtant, le travail d’une année préparant au baccalauréat est bien déterminé par les épreuves auxquelles il conduit.

La SO.P.PHI restera donc vigilante sur ces deux points : 1) que le projet dont nous venons de prendre connaissance soit bien maintenu en l’état jusqu’à sa publication officielle (et que la partie « philosophie à l’examen du baccalauréat » soit réintégrée dans ce texte) ; 2) que les épreuves de philosophie au baccalauréat ne viennent pas altérer les choses, par exemple en étendant à toute la voie technologique les actuels sujets de la série STHR.

vendredi, juillet 5 2019

Communiqué : la réforme et la rumeur

La Société des Professeurs de Philosophie, depuis sa création il y a dix ans, s’inscrit dans le mouvement qui, en 2003 et avec l’immense majorité des professeurs de philosophie, a défendu l’existence d’un véritable programme de notions pour la philosophie dans les lycées de la République. Or, à quelques jours de la publication des nouveaux programmes et des épreuves de philosophie, une rumeur insistante laisse entendre que le Ministère s’apprête à prendre deux décisions qui constitueraient une atteinte profonde à cet enseignement qui est une singularité de notre École.

D’une part, il se dit que le programme de notions serait subordonné à des perspectives. La réforme prendra-t-elle la responsabilité de mettre fin à un enseignement qui est attaché, par sa nature même, à l’autonomie du jugement des élèves ?

D’autre part, il se dit que les sujets d’examen qui sont actuellement ceux de la série STHR (Sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration) seraient étendus à l’ensemble de la voie technologique. Une telle décision serait absolument incompréhensible pour une grande majorité des professeurs qui considèrent que ces sujets sont d’une complexité telle que les élèves les plus fragiles se trouveraient définitivement écartés de toute culture philosophique initiale. Il suffit, pour s’en convaincre, de prendre connaissance des consultations menées par les syndicats et associations auprès des professeurs, et des analyses critiques déjà publiées dans la presse à propos de ces sujets.

Que faut-il penser de ces rumeurs ? Sont-elles l’échos de décisions déjà arrêtées ? Ne sont-elles que des bruits infondés ? En tous les cas, elles sont une source d’inquiétude pour la SO.P.PHI qui reste prudente mais bien déterminée. À ce jour, elle attend dans les plus brefs délais des informations vérifiées qui les démentiraient.

Jean-Marie FREY
Président de la SO.P.PHI

vendredi, mai 17 2019

Le projet de programmes de philosophie du CSP : communiqué de la SO.P.PHI

Le 17 mai 2019, le Conseil supérieur des programmes a publié le projet de programmes de philosophie concernant la voie générale et la voie technologique. Ces programmes qui ont « pour but de former le jugement critique des élèves » assurent la présence d’un authentique enseignement de la philosophie dans l’École de la République. Ils réaffirment « la liberté pédagogique du professeur de philosophie qui est une liberté philosophique ». Composés de notions « communément partagées » telles que « l'art », « la justice », « la liberté », et invitant à évaluer, chez les candidats au baccalauréat, « le respect d’exigences intellectuelles élémentaires », ils prennent en considération ce qui est essentiel aux yeux des professeurs de philosophie : le devoir républicain d’accorder à tous les élèves, et donc également aux plus fragiles, un cadre favorisant leur réussite au sein de l’institution scolaire.

La SO.P.PHI apporte donc un soutien sans réserve au projet de programmes de philosophie publié par le CSP.

Le souci de favoriser la réussite de tous les lycéens sans exception commande, à présent, qu’un dédoublement d’une heure de cours soit accordé aux élèves dans la voie technologique.

Le projet de programme de philosophie pour la voie générale
Le projet de programme de philosophie pour la voie technologique

vendredi, janvier 19 2018

Réforme du baccalauréat : communiqué sur l'horaire de Philosophie

Constatant l'insuffisance du volume horaire actuellement dévolu à la philosophie dans les séries scientifiques et technologiques, l'ACIREPH, l'APPEP et la SO.P.PHI demandent que le projet de réforme du lycée garantisse un horaire de quatre heures à tous les élèves des classes terminales.

Quatre heures hebdomadaires sont en effet un minimum nécessaire pour que l'enseignement “universel” de la philosophie envisagé par le ministère permette aux professeurs de solliciter réellement la réflexion critique des élèves et de leur apporter une culture philosophique élémentaire mais substantielle. Il s'y ajoute qu'en-deçà de ce seuil les professeurs de philosophie peuvent avoir la charge d'un trop grand nombre d'élèves et de classes, ce qui crée pour eux des conditions extrêmement difficiles pour mener à bien la mission qui leur est confiée.

L'ACIREPH, l'APPEP et la SO.P.PHI demandent également qu'un horaire conséquent soit prévu pour l'enseignement de la philosophie comme spécialité, et que la philosophie puisse être choisie comme spécialité avec des disciplines comme les mathématiques, la biologie ou les sciences économiques et sociales.

Communiqué des associations sur les horaires

samedi, octobre 21 2017

Communiqué de la SO.P.PHI

Certains responsables de l’APPEP s’offusquent que leur position soit critiquée par la SO.P.PHI. Ils l’accusent d’approximation, et même de malhonnêteté. Que n’ont-ils des mots aussi durs à l’égard de la réforme des épreuves du baccalauréat dans la voie technologique ! Sont-ils émus de se voir rapprochés de l’ACIREPH ? En tous les cas, leur voix sonne faux. Ils n’ont pas fait tant de manières lorsqu’ils ont participé à une réunion de travail organisée par la DGESCO au mois de mars pour évoquer la question de la réforme aux côtés de la seule ACIREPH. Ils saluaient alors le « caractère constructif des échanges qui ont eu lieu à cette occasion ». Mais peu importe. La rancune n’est pas le moteur de l’action de la SO.P.PHI. Cette polémique est déjà derrière elle. Elle ne se laissera pas détourner de l’essentiel. Aussi, elle travaille à l’analyse des sujets 0, qu’elle rendra publique prochainement. La seule chose qui compte, à ses yeux, c’est de défendre la place de la philosophie dans les lycées de la République. Et on pourra compter sur elle lorsqu'il faudra favoriser l’union de toutes les associations pour défendre cette place au moment de la "grande" réforme annoncée du baccalauréat et du lycée.

Le bureau de la SO.P.PHI

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