La Société des Professeurs de Philosophie (SO.P.PHI)

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mardi, janvier 22 2019

Spécialité "Humanités, littérature et philosophie" : la publication du programme

L’académie de PlatonLe programme de la spécialité 'Humanités, littérature et philosophie" concernant la classe de première est publié dans le B.O.

Le programme de la spécialité "Humanités, littérature et philosophie"

mercredi, janvier 16 2019

Dédoublement dans la voie technologique: lettre à Monsieur le Ministre de l'éducation nationale

PlatonEn 2014, la SO.P.PHI a participé à la délégation qui a été reçue au ministère de l’Éducation Nationale à trois reprises pour réclamer le rétablissement du dédoublement d’une heure en philosophie dans les classes de la voie technologique.

En 2015, le ministère a fait parvenir une lettre à tous les recteurs pour leur demander de veiller à ce que la question du dédoublement des classes de philosophie dans la voie technologique soit prise en considération.

Aujourd’hui, la SO.P.PHI a donné son accord pour revenir sur cette question par une lettre adressée à Monsieur le Ministre de l'éducation nationale dans une démarche d'unité intersyndicale et interassociative.

La lettre est ici : Lettre au Ministre du 16 janvier 2019

La lettre de cadrage de 2015 : Dedoublement.pdf

mardi, janvier 8 2019

Lettre aux directeurs et directrices des départements de philosophie

Vignette 1La SO.P.PHI a fait parvenir aux directrices et directeurs des départements de philosophie une lettre rappelant ses positons au regard de la question des programmes de philosophie en terminale. On trouvera ce courrier en suivant le lien ci-dessous.

La lettre de la SO.P.PHI

vendredi, décembre 14 2018

Audience à la DGESCO (suite) : le programme de la spécialité HLP modifié

Platon_Aristote.jpgLors de l’audience du 21 novembre 2018 à la DGESCO, la Société des Professeurs de Philosophie a demandé que le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » élaboré par le Conseil supérieur de l’éducation ne soit pas altéré au nom d’une « articulation » illusoire avec l’enseignement de la philosophie de la classe terminale. Elle a également souhaité que la parité dans la répartition des heures d’enseignement entre les professeurs de littérature et les professeurs de philosophie soit prescrite dans les textes sans aucune ambiguïté.

À la demande de la DGESCO, le programme rédigé par le CSP a été modifié. En l’état, le texte qui va être présenté au Conseil supérieur de l'éducation convient parfaitement. Il s’agit bien d’un programme de thèmes, et non de notions. Et le texte précise que « cet enseignement (…), en terminale comme en première, doit être assuré à parité sur l’ensemble du cycle ».

Le programme de la spécialité HLP modifié

L’épreuve de philosophie au baccalauréat: les propositions de la SO.P.PHI

Vignette 1En vertu de son objet, la Société des Professeurs de Philosophie considère que l’enseignement de la philosophe au lycée ayant pour finalité l'exercice réfléchi du jugement, un programme de notions, la dissertation et l'explication de texte lui sont indissociables. Son engagement est déterminé par une préoccupation qui est essentielle à ses yeux : la réussite de tous les élèves. Aussi, elle n’est pas hostile par principe à une évolution des sujets d'examen. Elle juge intéressante l’intention qui préside aux nouveaux sujets qui ont été proposés à la session de juin 2018 du baccalauréat de la série STHR. Mais elle considère que la mise en œuvre de cette intention impose des obstacles aux candidats plutôt que de leur permettre d'identifier et de surmonter des difficultés. Elle a donc fait parvenir au Conseil Supérieur des Programmes une contribution qui présente l’état de sa réflexion concernant les épreuves de philosophie au baccalauréat général et technologique.

L'épreuve de philosophie au baccalauréat - La contribution de la SO.P.PHI

vendredi, novembre 23 2018

La spécialité « Humanités, littérature et philosophie » : audience de la SO.P.PHI à la DGESCO (21 novembre 2018)

L’académie de PlatonLe 21 novembre 2018, la SO.P.PHI a été reçue en audience à la DGESCO. Étaient présents, pour la DGESCO, Monsieur David MULLER (Bureau des contenus d’enseignement et des ressources pédagogiques) et Madame Audrey LECOEUR (Chargée de mission au cabinet du DGESCO), pour la SO.P.PHI, Monsieur Jean-Marie FREY (Président de la SO.P.PHI) et Madame Marlène AUMAND (membre du Bureau de la SO.P.PHI).

Lors de cette audience, la SO.P.PHI a rappelé sa position concernant le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ».

Devant la commission MATHIOT, la Société des Professeurs de Philosophie avait demandé un tronc commun de quatre heures en terminale et un approfondissement de trois heures en terminale également. La réforme a retenu le premier point. Mais elle a introduit une spécialité sur deux années. Il faut alors en tirer une conséquence nécessaire.

1) Parce l’enseignement de la philosophie est élémentaire et qu’il ne sera donc proposé que sur la seule année de terminale, 2) puisque seuls quelques élèves choisiront la spécialité HLP en première alors que tous les élèves suivront l’enseignement du tronc commun de philosophie en terminale, et enfin 3) parce que la spécialité HLP sera enseignée à la fois par un professeur de littérature et un professeur de philosophie, il faut nécessairement renoncer à toute « articulation » entre cette spécialité et le tronc commun de philosophie.

Pour cette raison, le programme qui nous est proposé nous semble parfaitement adapté. Il s’agit en effet d’un programme de thèmes organisés selon des grandes périodes historiques, et non d’un programme de notions. En d’autres termes, il s’agit d’un programme de culture générale et non de philosophie. La SO.P.PHI demande donc que l’on ne modifie pas le programme HLP élaboré par le groupe du CSP au nom d’une « articulation » illusoire avec l’enseignement de la philosophie de la classe terminale.

Elle déplore toutefois que le calendrier de la réforme ait pour conséquence que les épreuves de la spécialité HLP et que son programme en terminale ne soient pas encore déterminés. Cela ne facilite pas le travail des professeurs qui, dans les établissements, vont devoir s’adresser aux élèves de seconde pour préparer la rentrée 2019. Enfin, elle demande que la parité dans la répartition des heures d’enseignement entre les professeurs de littérature et les professeurs de philosophie soit prescrite dans les textes sans aucune ambiguïté.

Le programme proposé étant de nature à permettre une distinction claire entre la spécialité et l’enseignement de la philosophie, la liste des thèmes retenus n’a pas été discutée. De même, une question posée sur les programmes des autres disciplines n’a pas donné lieu à une prise de position de la SO.P.PHI.

Au terme de cette audience nous remercions vivement Monsieur MULLER et Madame LECOEUR pour l’attention qu’ils ont accordée à notre analyse.

Le programme HLP

lundi, novembre 12 2018

La réforme et les moyens : le soutien et l’exigence de la SO.P.PHI

PlatonLa consultation nationale sur le projet de programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » est en ligne. Cette consultation offre une occasion aux adhérents et sympathisants de la SO.P.PHI de faire entendre une voix exigeante à l’égard de la place qu’un authentique enseignement de la philosophie doit occuper dans l’École de la République.

La Société des Professeurs de Philosophie soutient sans ambiguïté le programme qui est proposé parce qu’elle considère que ce programme de culture générale sera complémentaire à l’introduction de la philosophie en terminale, qu’il n’altèrera donc en rien l’enseignement de la philosophie au lycée, et qu’un professeur de philosophie doit être à son aise avec un programme composé de thèmes qui lui laisse une vraie liberté pédagogique dans l’organisation de son cours et dans la démarche qu'il entreprend avec sa ou son collègue de lettres.

Toutefois, ce soutien de la SO.P.PHI s’accompagne d’une forte exigence à l’égard des moyens qui doivent être mobilisés. Qui peut croire, en effet, que la réforme du baccalauréat réussira, au-delà de trente élèves par classe, sans un nombre suffisant d’enseignants, recrutés par concours et non contractuels, et sans une heure de cours dédoublée dans la voie technologique ?

Le programme de la spécialité «Humanités, littérature et philosophie »

lundi, novembre 5 2018

Le programme de la spécialité "Humanités, littérature et philosophie" : l'analyse de la SO.P.PHI

L’académie de PlatonLe programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » pour la classe de première a été porté à notre connaissance, et nous pouvons mesurer à quel point il est conforme aux attentes de la SO.P.PHI. En effet, comme nous l’avons demandé lors des audiences qui ont eu lieu au ministère de l’éducation nationale le 13 mars et le 3 octobre 2018, l’enseignement de la spécialité qui nous intéresse « propose une approche nouvelle de grandes questions de culture » (p. 3). Il s’agit d’offrir aux élèves qui le désirent « d’acquérir une culture humaniste » (ibid.) à partir de contenus centrés sur des « objets d’études », c’est-à-dire des « thèmes » « en relation avec une période distincte dans l’histoire de la culture » (ibid.) : la parole, les diverses représentations du monde et des sociétés humaines. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un programme de notions. Pour cette raison, aucune confusion ne saurait être entretenue avec les programmes de philosophie de la voie générale et de la voie technologique qui, dans ces deux voies, s’adresseront à tous les élèves des classes terminales.

Au reste, nous sommes satisfaits de retrouver dans ce texte ce que nous demandions concernant les services des professeurs de philosophie. On peut lire en effet que cet enseignement « en terminale comme en première, doit être assuré à parts égales » par un professeur de littérature et un professeur de philosophie (page 5).

Nous devons à présent nous tourner vers l’étape suivante de la réforme du baccalauréat. En ce qui concerne les programmes de philosophie, les choses se présentent bien puisque le principe d’un programme de notions a été retenu. Reste alors la question des sujets d’examen. Et nous savons depuis la réforme de la série STHR que cette question est « épineuse ». Sur ce point, l’orientation de la SO.P.PHI est claire. En vertu de son objet, elle considère que l’enseignement de la philosophe au lycée ayant pour finalité l'exercice réfléchi du jugement, un programme de notions, la dissertation et l'explication de texte lui sont indissociables. La Société des Professeurs de Philosophie rendra prochainement publiques ses propositions. Chacun pourra constater que son engagement est déterminé par une préoccupation qui est tout à fait essentielle à ses yeux : la réussite de tous les élèves !

Le programme HLP

mardi, octobre 9 2018

Le philosophe et la rumeur : le refus d’un projet qui n’existe pas !

Platon_Aristote.jpgUne pétition circule pour condamner un projet de programme qui « ne saurait se substituer à un véritable enseignement de philosophie ». Pourtant, le projet qui inquiète tant les promoteurs de ce texte n'existe pas ! Il n'est en aucune manière question d'un programme de philosophie pour la spécialité, mais d'un programme « d'humanités », c’est-à-dire de culture générale. En réalité, il n'y aura, comme le demande la SO.P.PHI depuis dix ans, qu'un seul programme de philosophie : le programme de notions concernant le tronc commun de quatre heures en terminale !

À ce moment décisif de la réforme du baccalauréat qui décidera pour longtemps de la place de la philosophie dans l'institution scolaire, la SO.P.PHI n'obliquera pas. Bien au contraire. Elle rappellera inlassablement que l’enseignement de la philosophie dans les lycées de la République ne peut être envisagé qu'avec un programme de notions élémentaires, que cet enseignement doit être dispensé sur l’année de terminale avec un horaire de quatre heures pour tous les élèves ; que la spécialité « humanité, littérature et philosophie » qui commencera en première, comme l'ont demandé beaucoup de ceux qui regimbent maintenant, sera d'une autre nature, qu'elle relèvera de la culture générale, et qu'il faut tout de même souffrir d'une certaine cécité pour ne pas voir qu'un authentique professeur de philosophie aura bien sa place dans un enseignement de cet acabit.

Le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie »

dimanche, octobre 7 2018

Le programme de la spécialité «Humanités, littérature et philosophie» : audience devant le Conseil Supérieur des Programmes (5 octobre 2018)

Vignette 1Le vendredi 5 octobre 2018, la Société des Professeurs de Philosophie a été entendue au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. « Main dans la main », comme à leur habitude dorénavant, l’APPEP et l’ACIREPH ont refusé de participer à cette audience.

Le président de la SO.P.PHI, Jean-Marie FREY, et son vice-président François MORICEAU ont pris connaissance du calendrier de la réforme présenté par Madame Souâd AYADA, présidente du CSP, et de l’état du projet de programme pour la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » élaboré par le groupe d’experts. Il ont rappelé la position de la Société des Professeurs de Philosophie et leurs propositions à l’égard de ce programme.

Le compte rendu de cette audience, suivi de la liste des thèmes retenus par le groupe d'experts : audience du 5 octobre devant le CSP

mardi, septembre 4 2018

Les sujets du baccalauréat 2018 dans la série STHR : le chemin de l'élémentaire ?

Platon_Aristote.jpgLa SO.P.PHI n’est pas hostile par principe à une évolution des sujets d'examen dans la voie technologique. Cependant, elle constate que la « composition guidée » et l'explication de texte qui ont été proposées à la session de juin 2018 du baccalauréat de la série STHR sont maladroits.

Ainsi, par exemple, le B de la composition laisse implicite l’étape qui consiste à s’interroger sur la distinction du besoin et du désir : le candidat n’a-t-il pas à apprécier sa pertinence au regard du problème qu'il décide de poser ? De même, le D du même sujet évite, et donc exclut, de demander d'organiser une démarche dissertative. Autrement dit, il décompose d'une manière contestable, au lieu de rechercher l'élémentarité. Il n'invite pas à composer mais seulement à « répondre ».

Certes, la SO.P.PHI juge intéressante l’intention qui préside à ces nouveaux sujets, puisqu’elle est favorable à toute évolution qui faciliterait la réussite des élèves les plus fragiles. Mais elle considère que la mise en œuvre de cette intention au baccalauréat 2018 impose des obstacles aux candidats plutôt que de leur permettre d'identifier et de surmonter des difficultés.

Nous espérons que l’évaluation de cette « expérience » permettra de retrouver le chemin de l'élémentaire !

Sujets du bac STHR 2018

L'analyse des sujets 0 publiée par la SO.P.PHI en novembre 2017 est ici

mardi, juin 19 2018

Assemblée générale 2018 : une année d’engagements !

PlatonAu terme de notre assemblée générale, les comptes ont été validés, et les propositions du Président de notre association ont été acceptées à l’unanimité des voix exprimées. Les statuts de notre association sont donc modifiés, et un nouveau conseil d’administration est élu.

La Société des Professeurs de Philosophie est parvenue à s’imposer comme une association qui est entendue. Il est remarquable de constater que dorénavant, lorsqu’elle n’est pas engagée dans une action, on ne dit plus « les » associations, mais « des » associations. Cela signifie que l'ACIREPH et l'APPEP ne peuvent plus prétendre, à elles seules, représenter les professeurs de philosophie dans leur ensemble. Lorsque l’on sait à quel point elles se sont rapprochées en s’alignant sur la première, on ne peut que s’en féliciter.

Nous ferons encore entendre notre voix lorsque cela est nécessaire, comme ce fut le cas lors des « Assises nationales de l’enseignement de la philosophie ». Et nous travaillerons à rendre publiques nos positions. Ainsi, l’entretien du Président de la SO.P.PHI publié le 18 juin dans Le Figaro est de nature à favoriser l’attention portée à nos analyses (Le Figaro 18 Juin 2018).

Nous sortons renforcés de cette année riche en engagements. Des professeurs nous ont rejoints, et à ce jour nous sommes implantés dans 16 départements. Nous devons encore convaincre de nouveaux collègues en diffusant nos propositions le plus largement possible.

samedi, juin 16 2018

"Assises nationales de l'enseignement de la philosophie" (15 juin 2018) : l'intervention de la SO.P.PHI

Vignette 1Le 15 juin 2018 à l'initiative de syndicats et d'associations se sont tenues à Nanterre des "Assises nationales de l'enseignement de la philosophie". Jean-Marie FREY a rappelé la position de la SO.P.PHI à l'égard de la réforme du baccalauréat qui est engagée.

Le texte de son intervention est ici : Assises de l'enseignement de la philosophie

vendredi, mai 18 2018

Philosophie au lycée : les moyens de la réforme

PlatonAprès la publication de la Note d’analyses et de propositions du CSP, les contours de la réforme qui est engagée concernant l’enseignement de la philosophie au lycée apparaissent de plus en plus clairement. Cette réforme, si les choses n’évoluent pas en sens contraire dans les mois qui viennent, devrait assurer à notre discipline une place qui est en phase avec l’engagement de la SO.P.PHI depuis de nombreuses années. Or à cette étape des changements qui se dessinent, c’est la question des moyens qui se pose avec force.

Si les textes connus à ce jour débouchent sur la réforme annoncée, les professeurs de philosophie devront assurer un enseignement sur quatre heures de tronc commun dans la voie générale et, dans les établissements où elle sera proposée, sur cinq heures de spécialité, Humanités, littérature et philosophie. De plus, la SO.P.PHI considère nécessaire le dédoublement d’une heure de cours dans la voie technologique. Mais comment parviendrait-on à cette situation alors que cette année le nombre de postes offerts au CAPES externe passe de 100 à 80 (110 en 2016), et à l’agrégation externe de 76 à 61 ? Si l’on ajoute la disparition programmée, puis heureusement abandonnée, du CAPES interne pour la session 2018, on voit se dessiner une politique budgétaire qui doit nous alarmer. À l’évidence, la constante diminution des postes offerts aux concours annonce une contractualisation « galopante » des services dans les établissements. Mais qui peut croire sérieusement que la réforme pourra être engagée au profit des élèves, si le ministère privilégie le recrutement de contractuels au détriment de professeurs ayant préparé et réussi un concours sélectif exigeant, à la fois sur le plan académique et sur le plan professionnel ?

La SO.P.PHI apporte un soutien cohérent à la réforme qui concerne l’enseignement de la philosophie dans les lycées de notre pays. Et pour cette raison, elle réclame les moyens nécessaires à cet enseignement : la création d’un nombre de postes suffisant offerts aux concours, et le dédoublement d’une heure de cours dans la voie technologique.

Lien utiles

L’engagement de la SO.P.PHI pour le dédoublement dans la voie technologique

L’engagement de la SO.P.PHI pour le rétablissement du CAPES interne

samedi, mai 12 2018

La SO.P.PHI apporte son soutien à la Note d’analyses et de propositions du Conseil Supérieur des Programmes.

L’académie de PlatonLa SO.P.PHI soutient la Note d’analyses et de propositions du Conseil Supérieur des Programmes puisqu'elle considère que ce texte est favorable à la présence d'un authentique enseignement de la philosophie dans les lycées de la République, et qu'il pose ainsi le cadre d'un travail fécond des commissions qui seront chargées de la rédaction d'un projet de programmes.

La Note du CSP est ici.

L'analyse de la Note du CSP est ici.

lundi, avril 23 2018

« Philosophie scolaire pour enfants » : la Note d’orientation du Groupe de philosophie de l'inspection générale

Vignette 1Dans un Note d’orientation publiée en février 2018, le Groupe de philosophie de l’inspection générale prend position relativement à la « discussion à visée philosophique » (DVP) qui s’est progressivement installée dans l’École dès l’enseignement élémentaire. La SO.P.PHI souscrit pleinement aux analyses éclairées que ce texte propose, et à la prescription qu’il en dérive.

En substance, puisque dans l’Ėcole de la République, « philosophique » renvoie à un usage institutionnel et disciplinaire, et puisque selon les textes de 1882 qui fondent encore cette École, l’instituteur doit écarter « toute discussion philosophique et théologique » afin de ne pas outrepasser un enseignement proprement laïc, de ne pas troubler les consciences et de ne pas diviser les esprits entre eux, alors il convient de ne pas s’égarer dans une « improbable philosophie scolaire pour enfants » et d’envisager que « peut-être, une discussion à visée réflexive, débarrassée des équivoques d'une supposée « philosophie » pourrait avoir une raison d'être ».

Lien utiles :

- La note d’orientation du Groupe de philosophie

- La « discussion à visée philosophique »

lundi, avril 2 2018

La disparition de la série littéraire, et la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » : la position de la SO.P.PHI

Platon_Aristote.jpgAprès la publication du Rapport Mathiot et du projet du Ministre Blanquer, et au moment où la réforme du baccalauréat s’engage sur le terrain des programmes, une chose est frappante : ceux qui parlent au nom de plusieurs associations et syndicats semblent moins préoccupés par ces programmes que par la disparition de la série littéraire et l’apparition de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ». En réalité, ce qui s’annonce pour la philosophie au lycée résulte du fait que la réforme abolit les séries au profit de « troncs communs » auxquels s’ajoutent des spécialités, et que la philosophie, par sa nature de discipline élémentaire enseignée sur une seule année, n’entre pas facilement dans ce cadre. L’inquiétude légitime des professeurs de philosophie ne doit pas faire perdre de vue l’essentiel.

La position de la SO.P.PHI est ici.

mardi, mars 20 2018

Réforme du baccalauréat : réunion de travail au ministère de l'éducation nationale (20 mars 2018)

PlatonLe 20 mars 2018, à la demande de Mme Isabelle BOURHIS, membre du cabinet du Ministre de l’éducation nationale, s’est tenue une réunion ayant pour objet le baccalauréat et l’organisation du lycée. Étaient présents, Jean-Marie FREY, président de la SO.P.PHI, Nicolas FRANCK, président de l’APPEP, une représentante de l’ACIREPH, et un représentant de la DGESCO.

À cette occasion, les trois associations ont rappelé leur position concernant la place de la philosophie dans le cadre de la réforme du baccalauréat qui est engagée.

Cette audience a confirmé que les propositions de la SO.P.PHI sont très bien accueillies par le cabinet du Ministre (importance du tronc commun sur la base d’un programme de notions et d’une exigence d’élémentarité, distinction entre le programme de notions pour le tronc commun et un programme de thèmes pour la spécialité, spécificité de l’épreuve de philosophie et épreuve commune pour la spécialité corrigée par un professeur de lettres ou bien un professeur de philosophie). Certes, la demande d’une parité dans les heures distribuées aux lettres et à la philosophie, et d’un coefficient de 10% accordé à la philosophie pourrait bien ne pas être suivie. Nous nous dirigeons certainement vers une présence effective du professeur de philosophie dans la spécialité, mais sans que cette présence soit nécessairement de cinq heures sur les deux années, et vers un coefficient de 8%. Mais pour le reste, qui est à ses yeux essentiel, la SO.P.PHI est en phase avec la réforme engagée. Quatre heures de philosophie pour tous les élèves de la voie générale, en terminale et sur une année, et donc dans le cadre d’un enseignement élémentaire sur la base d’un programme de notions, et avec une épreuve commune sous la forme d’une question ou de l’explication d’un texte court, là est l’unique objet de notre association, et nous sommes peut-être en passe d’obtenir ce que nous demandons depuis maintenant dix ans d’engagement et de réflexion sur la nature de notre métier.

Or cette audience a révélé que les positions publiques de l’APPEP créent la confusion et qu’elles présentent un grand risque, avant les réunions du CSE du 21 mars et du 12 avril, au regard de la reconnaissance accordée par le ministère à l’importance de la philosophie dans le baccalauréat qui se dessine.

En affirmant publiquement que la réforme menace la philosophie, en continuant de défendre la série L, en entretenant la confusion entre le tronc commun de quatre heures et la spécialité, l’APPEP (par la voix de son président) rend les professeurs de philosophie inaudibles pour ceux qui décident de la mise en œuvre de la réforme. Dès le lendemain de son audition devant le CSP, la SO.P.PHI a proposé à l’APPEP et à l’ACIREPH une rencontre ayant pour objet la possibilité de rechercher un accord sur la question des programmes. À ce jour, elle n’a reçu aucune réponse, et, plus grave encore, le président de l’APPEP a déclaré lors de cette réunion au cabinet du Ministre qu’aucun accord n’était a priori envisageable ! Une telle déclaration a fait sursauter l’auditoire ! Mais où va l’APPEP ? Prendra-t-elle le risque d’affaiblir durablement la parole des professeurs de philosophie en s’enfermant dans une attitude discriminatoire qui est incompréhensible pour tous ceux qui n’ont pour seule préoccupation qu’un authentique enseignement de la philosophie au lycée ?

Ce qui se décide en ce moment est essentiel : nous sommes à la croisée des chemins. Il ne s’agit pas de telle ou telle posture de telle ou telle association. Le président de la SO.P.PHI va donc faire parvenir aux responsables de l’APPEP (et à l’ACIREPH) une nouvelle proposition de rencontre. Nous verrons bien ce qu’il en sera. Mais il faudra que chacun se souvienne des prises de position des uns et des autres au moment où s’est joué pour longtemps la place de la philosophie dans les lycées de la République !

dimanche, mars 18 2018

Les programmes de philosophie au lycée : audition du 13 mars 2018 devant le CSP (2)

Platon_Aristote.jpgLe Bureau de la SO.P.PHI publie ses propositions concernant, d'une part, les programmes de philosophie de la voie générale et de la voie technologique, et, d'autre part, le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ». Il a proposé à l'APPEP et à l'ACIREPH une rencontre dont l'objet serait la possibilité de rechercher un accord sur la question des programmes qui est essentielle au regard de la nature du métier de professeur de philosophie dans les lycées de la République.

Son analyse et ses propositions sont ici

mercredi, mars 14 2018

Les programmes de philosophie au lycée : audition du 13 mars 2018 devant le CSP (1)

L’académie de PlatonLe mardi 13 mars 2018, la SO.P.PHI a été entendue au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. Son président, Jean-Marie FREY, et le représentant de la régionale de Limoges, Guillaume PIGEARD DE GURBERT, ont rappelé quelle est la position la Société des Professeurs de Philosophie : le programme de philosophie dans les lycées de la République ne peut être qu’un programme composé d’une liste de notions, étudiées notamment dans le cadre de l’étude suivie d’une œuvre philosophique, et d’une liste d’auteurs ; l’enseignement de la philosophie au lycée est nécessairement élémentaire ; et les formes de discours écrit les plus appropriées pour évaluer le travail des élèves en philosophie sont la dissertation et l'explication de texte.

Le Bureau de la SO.P.PHI va publier très prochainement le compte rendu de cette audition avec ses propositions concernant, d'une part, les programmes de philosophie de la voie générale et de la voie technologique, et, d'autre part, le programme de la spécialité « Humanités, littérature et philosophie ».

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